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Plus-value de cession

Le calcul de la plus-value de cession de titres détermine le gain réalisé lors de la vente de parts ou actions à un prix supérieur à leur acquisition. Ce calcul implique de soustraire le coût d’acquisition au prix de cession, tout en prenant en compte les règles fiscales, comme la flat tax et les abattements selon la durée de détention.

Calculateur de plus-value de cession

Ce simulateur est conçu pour calculer la plus-value de cession de titres pour les sociétés soumises à l'impôt sur les sociétés (IS)
Type de titres
Le taux réduit d'IS est-il applicable ?
Prix de cession
Coût d'acquisition
Durée de détention
Bien que tous les efforts aient été consentis pour s'assurer que les informations contenues sur nos simulateurs sont correctes, Dougs décline toute responsabilité, légale ou autre, pour toute erreur ou omission.

Tout savoir sur la plus-value de cession de titres

Qu'est-ce que la plus-value sur la cession titres ?

Une plus-value de cession de titres, parts, ou actions, c'est lorsque des titres sont vendus par l'associé d'une entre entreprise pour une valeur supérieure à son achat (ou le capital investi, converti en titres). La différence entre la somme engagée, et la somme récupérée à la vente, est la plus-value.

Titres concernés par la plus-value de cession

  • Actions et obligations détenues en compte-titres.
  • Parts sociales de sociétés non cotées.
  • Titres détenus dans un PEA (Plan d’Épargne en Actions), avec des règles spécifiques en matière d’exonération fiscale.
  • Titres de participation pour les sociétés réalisant des cessions d’actifs financiers.

Comment calculer l'impôt sur les plus-values de cession de titres ou actions ?

L’imposition des plus-values de cession dépend du régime fiscal choisi par le contribuable. Deux options principales sont possibles :

le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) et l’imposition au barème progressif.

Le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU)

Depuis 2018, les plus-values de cession de titres sont soumises par défaut au PFU de 30%, comprenant :

  • 12,8% d’impôt sur le revenu.
  • 17,2% de prélèvements sociaux (CSG, CRDS, prélèvement de solidarité).

Ce régime est avantageux pour les contribuables dans les tranches marginales d’imposition élevées, car il évite l’application du barème progressif.

L’option pour le barème progressif

Le contribuable peut opter pour l’imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Dans ce cas :

  • Les plus-values sont ajoutées aux revenus et imposées selon le taux marginal d’imposition du foyer.
  • Des abattements pour durée de détention peuvent être appliqués (voir section suivante).

Les prélèvements sociaux

Quel que soit le régime choisi, les plus-values sont soumises aux prélèvements sociaux de 17,2%, avec une déductibilité partielle de la CSG dans certains cas.

Quand doit-on déclarer une plus-value de cession de titres ?

La déclaration doit être effectuée chaque année lors de la déclaration des revenus. L’investisseur doit fournir :

  • Le montant des plus-values ou moins-values réalisées.
  • Les justificatifs nécessaires (IFU, relevés bancaires).

En cas de moins-value, celle-ci peut être reportée sur les plus-values futures pendant 10 ans.

Comment calculer la plus-value de cession de titre ou parts sociales  ?

Le calcul précis d'une plus-value de cession de titre se fait en soustrayant le coût d'acquisition des parts sociales ou titres au prix de cession des parts. Attention : le calcul de la valeur des parts peut se faire de deux façons, avec la valeur nominale ou la valeur vénale. Il peut aussi exister des règles spécifiques dans les statuts de l'entreprise, à consulter avant toute démarche de cession. 

Le calcul de la plus-value suit une formule simple :

Plus-value brute = Prix de cession – (Prix d’acquisition + Frais d’acquisition et annexes)

Prix de cession et prix d’acquisition

  • Prix de cession : Montant effectivement perçu par le vendeur lors de la vente du titre.
  • Prix d’acquisition : Prix initial payé pour l’achat des titres, auquel peuvent s’ajouter certains frais.

Prise en compte des frais annexes

Certains frais peuvent être déduits du prix de cession pour réduire la plus-value imposable :

  • Frais de courtage : Commissions versées à un intermédiaire financier pour l’achat et la vente des titres.
  • Droits d’entrée et frais de gestion : Applicables aux fonds d’investissement.
  • Frais d’acquisition spécifiques : Appliqués aux opérations sur titres non cotés.

Cas particuliers

  • Titres acquis par succession ou donation : Le prix d’acquisition correspond à la valeur retenue pour le calcul des droits de donation ou de succession.
  • Titres détenus en PEA : La plus-value est exonérée d’impôt après cinq ans de détention, mais reste soumise aux prélèvements sociaux.
  • Cessions intra-familiales : Des dispositifs spécifiques existent pour optimiser la transmission patrimoniale.

Quels sont les abattements possibles sur la plus-value des cessions de parts sociales ?

Il existe plusieurs types d'abattements sur les plus-values de cession de parts sociales. Tous les abattements s'appliquant aux cessions de parts sociales se basent sur la durée de détention pour déterminer le niveau d'abattement. Certains abattements sont fixes et d'autres proportionnels renforcé ou de droit commun. 

Abattements pour durée de détention

L’option pour le barème progressif permet de bénéficier d’abattements fiscaux :

  • Abattement de droit commun : 50% après 2 ans de détention. 65% après 8 ans de détention.
  • Abattement renforcé (PME de moins de 10 ans) : 50% entre 1 et 4 ans. 65% entre 4 et 8 ans. 85% au-delà de 8 ans.

Cas particuliers et exonérations

  • Exonération en cas de départ à la retraite du dirigeant sous conditions.
  • Réduction fiscale pour les jeunes entreprises innovantes (JEI).
  • Report d’imposition dans le cadre d’un apport-cession (article 150-0 B ter du CGI).

Comment éviter l’imposition sur une plus-value mobilière ?

Plusieurs stratégies permettent de minimiser ou d’éviter l’imposition :

  • Investir via un PEA pour bénéficier d’une exonération après 5 ans.
  • Utiliser le mécanisme de l’apport-cession pour reporter l’imposition et réinvestir dans une société.
  • Répartir les cessions sur plusieurs années pour éviter une imposition trop forte.
  • Donner avant de vendre pour bénéficier des abattements fiscaux liés à la transmission.